Dictionnaire des morts de 1914-1918 - Département de Loire-Atlantique
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Dictionnaire des morts de 1914-1918 - Département de Loire-Atlantique

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Le 11 novembre 1918, alors que la guerre s’achève, le département pleure ses morts. Près de 26 000 Mariligériens  ont perdu la vie dans les tranchées.

 

Dès lors un devoir de mémoire s’impose aux survivants, qui vont célébrer le sacrifice des combattants morts pour la France en édifiant dans la plupart des communes un monument «pour qu’il n’y ait plus jamais ça ». Mais au-delà de ce devoir de mémoire, c’est l’ensemble de la société Mariligériens qui est confronté aux profonds bouleversements économiques et politiques engendrés par le premier conflit mondial.

 

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Le 11 novembre 1918, alors que la guerre s’achève, le département pleure ses morts. Près de 26 000 Mariligériens  ont perdu la vie dans les tranchées.

 

Dès lors un devoir de mémoire s’impose aux survivants, qui vont célébrer le sacrifice des combattants morts pour la France en édifiant dans la plupart des communes un monument «pour qu’il n’y ait plus jamais ça ». Mais au-delà de ce devoir de mémoire, c’est l’ensemble de la société Mariligériens qui est confronté aux profonds bouleversements économiques et politiques engendrés par le premier conflit mondial.

 

128 000 soldats de Loire-Inférieure sont mobilisés pendant le conflit sur les 670 000 habitants que compte le département en 1914. Les bourgs et campagnes de Loire-Inférieure forment le plus gros des troupes, 71,0 % venaient de communes rurales.

 

Toutes les communes du département de Loire-Inférieure ont envoyé des soldats au combat. La ville de Nantes fournit logiquement le plus gros contingent mais l’impact de la guerre sur la population est plus durement ressenti dans les petites communes rurales.

 

Les soldats du pays nantais sont ainsi morts au combat sur le front franco-allemand mais aussi loin de leur terre natale, comme au Tonkin (nord de l'actuel Viêt Nam).

 

Il en ressort que le département qui a payé le plus lourd tribut à la Première Guerre mondiale est en réalité la Lozère : 6 239 natifs du département sont tombés, soit 5,08% de la population de 1911. Suivent la Mayenne (4,48%), la Vendée (4,37%) puis les Côtes-d’Armor (4,26%) et la Loire-Inférieure (3,9 %).

 

Les cinq premiers mois du conflit sont proportionnellement les plus meurtriers. 20% du total des tués le sont pendant la guerre de mouvement mais l’année 1915 est aussi une véritable hécatombe et totalise près de 27% des tués.

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Auteurs
Gérard Jeance
Date d'édition
2023
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