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Les boulangers lyonnais aux XIXe et XXe siècle, une petite bourgeoisie, boutiquiers
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Les boulangers lyonnais aux XIXe et XXe siècle, une petite bourgeoisie, boutiquiers

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Le maître du pain peut-il devenir objet d'histoire ? Ce livre y répond en choisissant, comme cadre pour cette étude, Lyon, une métropole en pleine croissance démographique. On saura comment le pain est fabriqué, ou connaîtra la vie et les origines des maîtres et des garçons, leur place dans cette société des petits boutiquiers mais aussi leur insertion dans la société urbaine. 

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Le maître du pain peut-il devenir objet d'histoire ? Ce livre y répond en choisissant, comme cadre pour cette étude, Lyon, une métropole en pleine croissance démographique. On saura comment le pain est fabriqué, ou connaîtra la vie et les origines des maîtres et des garçons, leur place dans cette société des petits boutiquiers mais aussi leur insertion dans la société urbaine. Du profane au plus averti, ce remarquable ouvrage de synthèse sur l'histoire des métiers saura séduire le lecteur par son exhaustivité, l'importance du nombre d'anecdotes significatives se rapportant aux activités essentielles de nos ancêtres, et la qualité des gravures anciennes l'illustrant. Les faits insolites liés aux corporations marchandes fourmillent, côtoyant les origines de celles-ci, ainsi que les différentes et parfois surprenantes réglementations rythmant leur évolution.

 

Nous apprenons notamment qu'en 1553 fut édictée une ordonnance draconienne interdisant aux libraires la vente des livres étrangers et celle de tous les écrits ne figurant pas sur les catalogues de vente, toute infraction méritant la mort. En 1396, les officiers de Montpellier - dont l'Université faisait autorité en matière d'enseignement de la médecine - reçurent ordre de livrer une fois l'an le cadavre d'un criminel afin de permettre aux apprentis médecins de l'étudier. Au Moyen Age la dent d'un homme était une chose du plus haut prix, celui qui brisait une dent étant puni aussi rigoureusement que celui qui cassait le bras ? Dans les anciens temps certaine omelette faite d'oeufs frais et de petits papiers cabalistiques passait pour guérir la rage de dents. Au XIIIe siècle les redevances en fromages se payaient couramment. Au XVIIIe siècle l'on appelait " faire des fromages " un jeu qui chez les jeunes filles consistait à tourner quelques instants sur soi-même et à s'abaisser ensuite subitement pour faire bouffer la jupe et lui donner l'aspect d'un gros fromage rond. Sous Philippe-Auguste, la dimension des mailles pour les filets de pêche était déjà réglementée, afin de préserver l'abondance du poisson. Au XVIIe siècle les draps tissés à Abbeville devinrent, grâce à Colbert, préférés à ceux provenant d'Angleterre ou de Hollande. Au XIIIe siècle le travail des gantiers était au point respecté que l'on corrigeait les enfants qui se permettaient d'allonger et de tirer à chaque instant le bout de leurs gants. Nous devrions l'invention de l'horloge réglée et articulée au moine Gerbert d'Aurillac qui deviendra plus tard pape sous le nom de Sylvestre II.

 

Cette " histoire anecdotique " comprend six chapitres :

- le premier est consacré aux métiers de luxe, des imagiers aux ménestrels, en passant par les joailliers, les écrivains et les libraires

- le deuxième évoque les métiers de relations, comme les médecins, les barbiers, les dentistes (avec le Grand Thomas, " opérateur du Roy " et le célèbre Fauchard, inventeur du plombage dentaire) et les domestiques ;

- le troisième concerne l'alimentation, c'est-à-dire les boulangers, les bouchers, les épiciers... mais aussi les pâtissiers-oublieurs, les talemeliers, les blatiers, les fromagers et les taverniers

- le quatrième est une nomenclature des métiers du vêtement : tisserands, tailleurs, gantiers, cordonniers, chapeliers, dentelliers, pelletiers et fourreurs

- dans le cinquième, l'auteur décrit les armuriers, les arquebusiers, les éperonniers, les horlogers, les forgerons, les fondeurs, les épingliers et les serruriers; enfin, dans le sixième, c'est le bâtiment qui est à l'honneur, avec les architectes, " maîtres de l'oeuvre ", les maçons, les mortelliers et les plâtriers, sans oublier les charpentiers, les couvreurs, les charrons...

 

Un ouvrage qui permet au lecteur contemporain de revivre des périodes clés pour le devenir industriel de notre pays et de retrouver, ou de découvrir, tous nos anciens métiers, dans ce qu'ils ont de surprenant, d'anecdotique et de vivant. 2002, recomposition de l'ouvrage paru en 1892. Format 14 X 20. 190 pages.

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